Les quiz en ligne sont des outils incontournables pour tester les connaissances en e-learning de vos apprenants. Découvrez dans cet article les 14 types de questions quiz en Rapid Learning avec l’outil iSpring que vous pouvez utiliser pour rendre votre formation en ligne plus interactive et engageante. Nous vous guidons dans l’utilisation de chaque type de question, avec des exemples concrets et des astuces pour maximiser leur efficacité.
Vous pouvez créer toutes ces questions dans l’outil iSpring QuizMaker dans iSpring Suite 11.
1. Choix multiple
Késako ? Une question où l’apprenant doit sélectionner la réponse correcte parmi plusieurs choix possibles.
La question « choix multiple » est un des moyens les plus efficaces pour tester les apprenants sur un contenu pédagogique.
Il est important de bien choisir les différentes réponses car si vous n’ajoutez pas un peu de complexité dans les différents choix, vous risquez de tester les capacités de raisonnement de déduction de vos apprenants plutôt que les connaissances recherchées. En effet, les raisonnements par déduction peuvent être intéressants mais ce n’est pas forcément l’objectif visé.
Utilisation : Elles peuvent être utilisées pour évaluer la connaissance des apprenants sur un sujet, leur capacité à résoudre des problèmes simples ou à identifier des faits importants. Les questions à choix unique sont également couramment utilisées pour des examens d’entrée, des tests standardisés ou des certifications.
Exemple d’une question à choix multiple
2. Réponses multiples
Késako ? Une question où l’apprenant doit sélectionner plusieurs réponses parmi plusieurs choix possibles.
C’est une variante de la question à « choix multiple » sauf que cette fois l’apprenant doit sélectionner plusieurs réponses correctes parmi plusieurs choix possibles.
Vous pouvez envisager deux niveaux de complexité :
- Indiquer le nombre de bonnes réponses dans la consigne : l’apprenant aura connaissance du bon nombre de réponses,
- Ne pas indiquer le nombre de bonnes réponses : l’apprenant ne sait pas combien de réponses il doit choisir, cela apporte une difficulté en plus.
Utilisation : Cela peut être utile pour tester la compréhension des apprenants sur des concepts qui ont plusieurs aspects ou pour évaluer leur capacité à identifier des similitudes ou des différences entre des éléments liés. Les questions à réponses multiples peuvent également être utilisées pour stimuler l’apprentissage actif, en encourageant les apprenants à évaluer et à comparer différentes options de réponse avant de faire leur choix.
Finalement, pour créer ce type de question, nous vous conseillons de :
- Insérer les réponses de manière aléatoire,
- Eviter d’utiliser un grand nombre de réponses : en général 4 réponses possibles,
- Ne pas donner d’indice dans la question pour identifier les réponses correctes,
- Ne pas essayer de piéger les apprenants.
Exemple d’une question à réponses multiples
3. Vrai/Faux
Késako ? Une question à réponse binaire où l’apprenant doit répondre par « vrai » ou « faux ».
Ainsi, vous énoncez une affirmation à laquelle l’apprenant doit choisir si elle est vraie ou fausse.
Voici quelques exemples :
- E-learning Touch’ est un hub de services 100% dédié au Digital Learning (VRAI),
- Le plus haut sommet de France est le Mont Maudit (Haute-Savoie). (FAUX : c’est le Mont Blanc en Haute-Savoie avec 4 807 mètres),
- La Terre est plate. (FAUX : La Terre est ronde).
Utilisation : C’est un des formats les plus simples et efficaces pour tester les connaissances de l’apprenant sur des faits, des concepts ou des principes simples.
Exemple d’une question à réponse binaire ou vrai/faux
4. Réponse courte
Késako ? Une question où l’apprenant doit saisir une réponse courte (généralement quelques mots ou une phrase) pour répondre correctement.
Avec ce type de question, l’apprenant saisit lui-même sa réponse.
Utilisation : Vous pouvez utiliser ce format, pour évaluer les connaissances des apprenants sur des concepts ou des définitions spécifiques ou si vous souhaitez évaluer des compétences sans suggérer de réponses possibles. Les apprenants doivent donc connaître l’unique bonne réponse. Attention à la formulation de la question car elle ne doit pas laisser place à une quelconque ambiguïté.
Astuce : Pour les options de réponses, n’oubliez pas d’ajouter des réponses qui tiennent compte des fautes de frappes, des abréviations et d’autres possibilités orthographiques que les apprenants pourraient utiliser.
Exemple d’une question à réponse courte
5. Numérique
Késako ? Une question où l’apprenant doit saisir un chiffre ou un nombre pour répondre correctement.
On parle chiffre et nombre cette fois ! Ce type de question numérique est similaire à la question à réponse courte, à une différence près c’est que pour y répondre les apprenants doivent saisir uniquement le nombre correct. À savoir, si les apprenants essaient de saisir du texte, il ne sera pas pris en compte par l’outil de création de quiz d’iSpring.
Avec ce type de question, il est impossible de trouver la bonne réponse par déduction. Vous mettez donc vos apprenants au défi de démontrer leurs connaissances exactes.
Utilisation : Elle peut être utilisée pour évaluer les connaissances des apprenants sur des calculs, des statistiques, des mesures ou des valeurs numériques spécifiques.
Astuce : Vous pouvez aussi définir à la fois un nombre exact et des intervalles pour les questions numériques.
Exemple d’une question à réponse numérique
6. Séquence
Késako ? Une question où l’apprenant doit ordonner une série d’éléments dans un ordre déterminé pour répondre correctement.
Vous proposez des phrases, des événements ou des déclarations et ensuite les apprenants doivent les mettre dans le bon ordre.
Utilisation : C’est un type de question intéressant et efficace lorsque vous souhaitez que les apprenants se souviennent des informations dans leur ensemble et non individuellement. Elle peut être utilisée pour évaluer les connaissances des apprenants sur des processus, des procédures ou des événements qui ont un ordre spécifique. Vous pouvez aussi l’utiliser pour des questions sur des thématiques historiques ou chronologiques.
Exemple d’une question à réponse séquence
7. Correspondance
Késako ? Une question où l’apprenant doit associer des éléments d’une liste à des éléments d’une autre liste.
Une question à correspondance ou appariement peut convenir pour de nombreux contenus, c’est un type de question engageant et attrayant pour les apprenants.
Pour réaliser une question à correspondance, vous indiquez plusieurs phrases, définitions ou concepts avec plusieurs mots et l’apprenant doit faire correspondre chaque mot avec la phrase ou le concept approprié.
Utilisation : Elle peut être utilisée pour évaluer les connaissances des apprenants sur des concepts qui ont des correspondances ou des associations spécifiques.
Astuce : Si vous souhaitez le rendre plus difficile, vous pouvez ajouter des correspondances supplémentaires sans ajouter d’autres concepts, on les appelle des distracteurs.
Exemple d’une question à correspondance
8. Remplir les espaces vides
Késako ? Une question où l’apprenant doit compléter une phrase ou un texte à trous en remplissant les espaces vides avec des mots ou des phrases corrects.
Ces questions impliquent que l’apprenant doit connaître la bonne réponse. Vous devez utiliser des phrases affirmatives ou des questions à compléter sans fournir d’indices. Ainsi, vous évaluez les connaissances réelles de l’apprenant.
Utilisation : Elle peut être utilisée pour évaluer les connaissances des apprenants sur des concepts, des définitions ou des relations qui impliquent l’utilisation de mots ou de phrases spécifiques.
Exemple d’une question avec des espaces vides
9. Sélectionner parmi les listes
Késako ? Une question où l’apprenant doit choisir une réponse correcte parmi une liste de réponses proposées.
Une liste déroulante et vos apprenants font leur choix !
Les apprenants doivent choisir la bonne réponse dans une liste déroulante. Ce type de question ressemble à la question précédente « remplir les espaces vides » sauf qu’ici vous affichez un ensemble de réponses possibles. Dans ce cas, il est plus difficile de tester les connaissances réelles des apprenants car vous indiquez des réponses possibles.
Utilisation : Ce type de question peut être intéressant pour débuter un quiz ou alors essayer de challenger les apprenants avec des réponses similaires (par exemple, pour un test grammatical). Elle peut être utilisée pour évaluer les connaissances des apprenants sur des concepts, des définitions ou des relations qui impliquent le choix d’une réponse correcte parmi plusieurs options possibles.
Exemple d’une question avec sélection parmi des listes
10. Faire glisser les mots
Késako ? Une question où l’apprenant doit faire glisser les mots ou les phrases proposés dans les espaces correspondants pour compléter la réponse correcte.
Un type de question très simple ! Pour construire ce type de question, vous devez créer des phrases avec des morceaux de textes manquants et les utilisateurs feront glisser les mots aux endroits appropriés afin d’obtenir la phrase complète.
Utilisation : Elle peut être utilisée pour évaluer les connaissances des apprenants sur des concepts, des définitions ou des relations qui impliquent la mise en correspondance de plusieurs éléments.
Exemple d’une question à réponse où il faut glisser les mots
11. Zone réactive
Késako ? Une question où l’apprenant doit cliquer sur des zones spécifiques de l’image pour répondre à la question.
Ces questions correspondent à un type de question visuelle. Ce format a pour avantage d’augmenter l’engagement des apprenants par rapport à une question basique, sans visuel. La question à zone réactive, ou zone cliquable, vous permet de vérifier comment ils identifient les informations visuellement et pas seulement sur un plan théorique.
Utilisation : Elle peut être utilisée pour évaluer les connaissances des apprenants sur des concepts, des relations spatiales ou des détails visuels qui nécessitent une identification précise des zones de l’image.
Exemple d’une question à zone réactive
Les zones cliquables sont identifiées par des formes vertes dans l’illustration et c’est à vous de les définir dans l’outil de quiz sur iSpring.
12. Glisser et déposer
Késako ? Une question où l’apprenant doit faire glisser des éléments d’une liste proposée et les déposer sur une zone cible pour répondre à la question.
Le format le plus amusant ! Le glisser-déposer vous permet d’ajouter de l’interactivité à votre quiz et ainsi d’augmenter l’engagement de vos apprenants. Les apprenants ont juste à glisser un objet et le déposer dans des espaces définis sur une image de base.
Pour mettre en place ce type de question, vous devez définir quels objets sont les éléments à faire glisser et définir les espaces dans lesquels les déposer.
Utilisation : Elle peut être utilisée pour évaluer les connaissances des apprenants sur des concepts, des relations spatiales ou des associations qui impliquent la mise en correspondance de plusieurs éléments.
Exemple d’une question avec glisser et déposer
13. Echelle de Likert
Késako ? Une question où l’apprenant doit évaluer son niveau d’accord ou de désaccord, par rapport à une déclaration donnée, en utilisant une échelle à plusieurs niveaux.
Le format le plus adapté aux enquêtes !
Avec ce type de question, les apprenants peuvent exprimer leur opinion sur certaines déclarations à l’aide d’une échelle à cinq points. Vous pouvez définir différentes échelles de réponse avec l’échelle de Likert, soit avec celles proposées ou alors créer votre propre échelle.
Utilisation : Elle peut être utilisée pour évaluer les opinions, les attitudes ou les perceptions des apprenants sur un sujet donné. Elle est utilisée pour les quiz non notés.
Exemple d’une question avec une échelle de Likert
14. Essai
Késako ? Une question où l’apprenant doit répondre à une question ouverte en utilisant ses propres mots ou en donnant une réponse détaillée. Il n’y a pas de réponse correcte ou incorrecte, ni de feedback.
La question « essai » a pour but de proposer une modalité de réponse libre dans votre quiz. En e-learning, ce type de question est utile lorsque vous avez besoin d’une réponse détaillée, d’un retour complet ou d’une description de cas à une question.
Les apprenants peuvent donc répondre de manière libre et autant détaillée qu’ils le souhaitent.
Utilisation : Elle peut être utilisée pour évaluer la compréhension des apprenants sur un sujet donné, leur capacité à résoudre des problèmes ou à exprimer leurs opinions.
Exemple d’une question avec une réponse essai
En créant des questions plus diversifiées et interactives, vos modules e-learning seront plus engageants et efficaces. Ces 14 types de questions quiz pour optimiser votre Rapid Learning avec iSpring servent une variété d’objectifs pédagogiques et aident vos apprenants à développer leurs connaissances.
Vous avez toutes les clés en main pour rendre votre quiz puissant. À vous de jouer !
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